Maître de la tromperie par John Ivan Palmer

The Master of Deception raconte la recherche d'un fils pour son père au milieu du tissu familial, de la culpabilité, du renoncement et de l'histoire cachée dans les frontières de la culture des spectacles sur scène et des caravanes des années 1950.

Dans la tradition de The Duke of Deception de Geoffrey Wolf et de The Glass Castle de Jeanette Walls, The Master of Deception de John-Ivan Palmer emmène les lecteurs sur la route avec son père magicien et sa mère, la charmante assistante, alors qu'ils voyagent d'Elks Lodges à Les foires de comté, se produisant aux côtés de contorsionnistes, de ventriloques et de toutes sortes d'actes loufoques qui passaient pour des divertissements de variétés avant que la télévision ne nous pousse tous à l'intérieur et à nous éloigner les uns des autres. Dans les loges à travers l'Amérique, John a appris à rester invisible entre autres pendant que ses parents se produisaient, se liant d'amitié avec des concierges, des veilleurs de nuit, des opérateurs d'ascenseur et des cuisiniers qui lui donnaient des restes de tourtes et de parfaits. Ils étaient aussi exotiques pour lui que le Maître de la Tromperie l'était pour eux. Lorsqu'ils restaient au même endroit assez longtemps pour que John puisse aller à l'école, on lui demandait de suivre les autres enfants et de simplement s'asseoir à un bureau. Avant qu'ils sachent qui était John, sa famille aurait disparu. Mais même à la maison (dans leur caravane), son père restait distant et méconnaissable. "Grandir confiné sur la banquette arrière m'avait permis d'étudier chaque vague de cheveux de mon père, l'arc de ses oreilles, la barbe de trois jours sur sa mâchoire, mais rien de ce qu'il y avait en dessous. Ce n'est qu'après sa disparition de l'existence mondaine que j'ai compris Il m'est venu à l'esprit que ce qu'il y avait en dessous pourrait être quelque chose que je pouvais savoir. Et j'apprendrais bientôt qu'il y avait une raison à son silence, qui à son tour est devenue une raison pour moi en tant qu'enfant invisible du vestiaire.

La description que Palmer fait de son éducation est une évocation brillante et atmosphérique d'une Amérique disparue, associée à la gravité émotionnelle de la recherche d'un fils pour savoir qui est réellement son père. Au centre se trouve l’histoire de sa famille inhabituelle, qui faisait elle-même partie d’une communauté beaucoup plus vaste et inhabituelle d’artistes de variétés, la plupart étant plus à l’aise les uns avec les autres que dans le monde non-performant. Les questions de la jeune vie de Palmer ont défini le chemin de sa vie d'adulte et, alors qu'il cherchait sa propre voie dans ce monde, il a commencé à trouver des réponses inattendues sur celle de son père et sur ce qui faisait de lui ce qu'il était.